Mais ils sont fous, nos journalistes?!

Souvent, très souvent, quand je lis les journaux ivoiriens, je ne peux que me révolter. Et le mot révolte n´est pas fort, tellement, les écrits des journalistes ivoiriens riment avec inconscience et mauvaise foi. Heureusement, qu´il s´agit d´une minorité.

On se demande si certains d´entre eux ont vraiment eu cette éducation journalistique ou bien si c´est le système qui les abrutit? Comment comprendre qu´en cette période sensible où les Ivoiriens font mains et pieds pour consolider cette fragile paix, il arrive que des journaliste rament à contre courant pour attiser la guerre. Que veulent honnêtement ces journalistes? Que le pays brule; ainsi les partis auxquells ils sont affiliés vont diriger le pays? Il est temps que l´Etat assainisse le secteur des medias si nous voulons toujours avoir et consolider ce sentiment nationaliste que nous sommes en train de construire. Avec les journalistes que nous avons actuellement, il ne faut pas compter qu´ils nous "nous autres Ivoiriens" accompagnent vers la consolidation de ce sentiment.

Selon moi, la première mesure qui doit être prise, est de professionaliser ce secteur. Tout le monde ne peut être journaliste. Il faut faire comme ca se fait avec les métiers d´avocat. Une faut une licence de journalisme donnée seulement aux diplomés journalistes.

Ensuite, il faut créer une loi qui va obliger les journaux à employer à hauteur de 80% de vrais journalistes. Il ne suffira plus pour être journaliste, d´avoir posé ses fesses sur les bancs des amphithéâtres de la Flash de nos universités.Il nous faut des professionnels.

Un ami me disait que la troisième solution serait d´augmenter les salaires des journalistes de sorte à les rendre indépendants vis-à-vis des politiques. L´Etat pourrait, dans une autre mesure subventionner les maisons de presse aussi. Si cette solution semble bonne, il y a lieu de s´inquieter cependant. Et pour cause; n´est-ce pas parce que les salaires sont élévés dans ce domaine que les maisons de presse sont obligées d´employer n´importe qui, pour contourner les hautes dépenses?

Avez-vous d´autres propositions?